Festival Fléac Déclics 2024

Gravity par Dr Speed dans les rues de Fléac

 

La 4ème édition du festival s'est déroulée du 26 octobre au 3 novembre 2024

Vous étiez plus de 800 visiteurs à venir découvrir les expositions, rencontrer les photographes et célébrer l’art de la photo lors de cette quatrième édition du Festival Fléac Déclics. Votre enthousiasme et vos échanges ont fait de ce moment un véritable succès !

Nous espérons vous retrouver encore plus nombreux l’année prochaine pour une nouvelle édition, toujours plus inspirante et remplie de découvertes visuelles !

Quelques images du festival :

Notre invité d'honneur :

CHRIS METAMORPHOSIS

               

Christophe Giordanengo, né en 1968, est originaire des Alpes-Maritimes et réside à Chasseneuil Sur Bonnieure (Charente). 

Photographe amateur passionné, il a depuis plus de 30 ans su faire évoluer son expression artistique qui a débuté à PARIS, ville lumière, qui lui a permis de travailler sur de multiples thématiques tant cette ville lui était inspirante.

Lauréat de plusieurs concours photo, ce photographe qui se définit comme « un individu dont l’instinct l’amène sur des chemins inexplorés » a décidé en 2023 de faire évoluer sa démarche artistique.

Il réalise à présent des œuvres originales et uniques en volume, qui métamorphosent ses propres photos.

De la matière (en bois, métal, peinture, verre...) sont rajoutés à ses tirages. Ces objets sont de sa propre fabrication ou d’ajouts d’objets chinés dont la fonction initiale est bien souvent détournée ou mise en scène.

Cette technique propose un effet de rendu singulier et surprenant.

Photographes invités : 

Michel QUERAL

      

" J’ai contracté le virus de la photographie à l’adolescence. Je n’ai jamais réussi à l’éradiquer ! "

Lorsque, à la fin des années 80, il a commencé à s’intéresser à la « photo animalière », Michel était loin d’imaginer la place que ce nouveau variant allait prendre dans sa vie.

Au début, il a « collectionné » les images des différentes espèces observées sur notre territoire dans la perspective de les utiliser en illustration d’articles, réalisation d’expositions... toutes opérations visant à sensibiliser le public aux fragiles richesses du vivant qui nous entourent.

Il s’est nourri de rencontres avec des ornithologues passionnés, spotteurs de col, pataugeurs de marais, mireurs de falaises, qui l’ont aidé à améliorer ses connaissances naturalistes.

« Je partais de très bas... ma progression était inéluctable ! »

Une vingtaine d’années plus tard, après bien des échanges avec des « artistes naturalistes » confirmés croisés de ci de là, il s’est suis engagé dans une recherche plus esthétique où le partage des émotions ressenties tient une place prépondérante.

Témoin privilégié d’une nature souvent agressée, il essaie de mettre ses rêves en images.

L’objectif premier de diffusion et d’éveil ne s’est pas évaporé pour autant.

Michel DELAGE

             

Plongeur sous-marin depuis près de 25 ans grâce à son épouse, il a débuté la photo sous-marine en 2004. Pendant de nombreuses années la photo sous-marine a eu pour but essentiel d’illustrer leurs plus beaux souvenirs de voyages. Depuis quelques années le photographe amateur qu’il est essaie de s’améliorer à chaque nouvelle plongée.

Michel et son épouse parcourent les mers et océans du monde en quête permanente de toutes les merveilles qu’offrent les fonds marins. Il pratique essentiellement la photo sous-marine avec une passion pour les requins et le macrofaune sous-marin. 

Pour assouvir sa passion, il s’est équipé d’un appareil photographique hybride Canon R5 à l’intérieur d’un caisson de marque Isotta étanche jusqu’à 120 mètres de profondeur. Suivant ce qu’il veut photographier, il va utiliser un objectif RF 15-35mm Canon pour le grand angle ou bien un objectif macro RF 100mm Canon. L’éclairage, la partie compliquée de la photo subaquatique, est assuré par deux flash Inon Z240.

Bénévole au sein du club de plongée d’Angoulême (GESMA) qui regroupe environ 170 licenciés, Michel est moniteur premier degrés et il anime la Commission Photo-Vidéo. S’il aime réaliser de beaux clichés de ses rencontres sous-marines, il aime aussi les partager.

Avec les clichés proposés dans cette exposition « Face à Face sous les mers », il a souhaité en partager certains réalisés au cours des derniers mois en Asie, Mer Rouge, Méditerranée et Pacifique.

Pascal DULAC

Pascal pratique la photographie depuis son enfance, initié et encouragé par son père. Au début des années 80 il a pu acquérir un équipement réflex grâce à ses premiers salaires. Au fil des ans et de l'évolution des techniques, il s’est intéressé à diverses formes de pratiques, traitements et spécialités photographiques. Il affectionne particulièrement la photo de paysage, animalière et de nature, mais aussi l'architecture et le spectacle.

Photographe amateur en Charente, il partage au sein du club Photo de Ruelle sur Touvre depuis plus de vingt ans et en est devenu le responsable en 2010. Grâce à des bénévoles aux compétences variées, les clubs offrent des opportunités de progression pour les photographes de tous niveaux.

Il complète actuellement ses connaissances avec le retour à l'argentique et les procédés alternatifs, tels que le cyanotype et la photogravure.

Dr SPEED

Photographe autodidacte montpelliérain né en 1979, il se définis surtout comme un compositeur incrustateur photographique souhaitant mélanger ses références souvent issues de la pop culture et du cinéma de science-fiction, à des photos de paysages urbains.

Le résultat final est obtenu en post-traitement par ordinateur par superposition de plusieurs photos avec incrustation de dessins/graphismes dans une idée street art. (Série 1Crust)

Mais de spectateur, Il voulait devenir acteur de l’image et il a donc continuer à détourner ses photos urbaines.

Ainsi est née sa série GRAVITY qui se veut un trait d’union entre ses racines ancrées dans le réalisme et ses aspirations tournées vers l’onirisme.

L'étape suivante serait de pouvoir transposer ce concept en 3 dimensions sous forme d'installation immersive...

Tristan BESSIERE

              

Né en 1970 en région parisienne où il a vécu 25 ans, Tristan s’installe à Poitiers en 1995 pour raisons professionnelles. C’est à la naissance de sa première fille en 2004 qu’il a fait l’acquisition d’un réflexe numérique, mais ce n’est que 10 ans plus tard qu’il réellement commencé à explorer la photographie de manière plus personnelle.

En m’inscrivant dans un club photo, il a progressivement découvert tout le potentiel des techniques numériques. C’est lors d’un voyage en solitaire au Vietnam qu’il effectue ses premières images de rue, pratique qu’il poursuit lors de ses escapades à Paris, Lyon, Bordeaux, Londres jusqu’à NYC.

Aujourd’hui, avec plus de la moitié de la population mondiale résidant en ville et les projections de la Banque mondiale annonçant 7 personnes sur 10 pour 2050, l’existence urbaine devient notre destin inéluctable. Dans ses différentes séries d’images de rue, il essaie de la mettre en valeur tout en faisant de la ville cet espace incontournable et privilégié de notre humanité. Derrière son objectif, il est en quête de postures, d’attitudes, de mouvements, de regards qui se croisent, mais aussi de perspectives, de contrastes, de symétries, de lignes de fuite, de formes graphiques et géométriques ou de tout élément susceptible de créer une connexion entre le flux urbain et l’environnement. Dans cette série, il exploite davantage l'omniprésence des smartphones, des panneaux publicitaires, des enseignes lumineuses mais aussi les images virtuelles formées par transparence, par réflexion dans une vitre ou un miroir. Au départ, ses prises de vue sont toujours intuitives, instinctives. Une scène de rue offre souvent de multiples histoires à raconter. C’est alors l’imaginaire et les interprétations de chacun qui transforment cette pratique photographique en un témoignage de notre époque.

ASTRO CLUB CHARENTAIS

                

L'Astro club Charentais est le seul club d’astronomie indépendant du département.  L’astronomie amateur s’est beaucoup démocratisée grâce à l’offre de matériels optiques, aux performances des capteurs numériques et aux outils informatiques. La médiatisation de l’exploration spatiale nous a fait découvrir des images sublimes.

Ce que l’on perçoit à l'œil nu ou à l’oculaire d’un télescope est différent de ces images partout diffusées. Le seul fait de lever les yeux nous plonge dans le passé, d’une seconde pour la Lune, à des milliers ou millions d’années pour certains astres.

L’observation permet facilement de découvrir des aspects peu connus du ciel. Les mouvements des objets proches se projettent devant nous : satellites de Jupiter, transits de satellites artificiels, rapprochements de planètes entre elles, comètes… le tout sur un fond de ciel profond changeant mais retrouvé à sa place chaque année.

L’astrophotographie permet de pallier les carences de l'œil humain et de découvrir d’autres phénomènes d’une richesse infinie.

Hans ANDIA

                

Né à Santiago du Chili, il passé son enfance en Suisse, suivi ses études au Chili, en France et au Québec. Très jeune, sa passion pour la musique s’est développée, et il en a fait son métier en tant que violoniste et compositeur. Au cours des dernières années, ses aventures ont été guidées par le voyage à vélo, et la photographie a graduellement évolué pour devenir une expression artistique de plus en plus prédominante. Les images qu’il partage avec nous illustrent son regard sur certains voyages réalisés en France et au Chili, ainsi que quelques travaux actuels.

 Actuellement, il se consacre entièrement à la photographie, ayant déjà organisé plusieurs expositions, animé des ateliers et fourni des prestations personnalisées. Son approche artistique se concentre principalement sur l'usage de la chambre photographique grand format 4x5 et du moyen format. 

Il réalise lui-même ses propres tirages en laboratoire, car ce qui l’attire le plus dans la photographie, c’est le processus perpétuel et l'anticipation du moment où l'image prend vie. C 'est cet instant magique où l'image émerge et se transforme, devenant un récit captivant.

Patrick LAUNAY et Flo d'la mer

       

 

MJC Serge Gainsbourg de Fléac

            

Cette année, la MJC Serge Gainsbourg a permis de faire découvrir la photographie à un groupe d’enfants de l’accueil périscolaire âgés de 6 à 10 ans.

Ainsi, l’association Déclics’Events accompagnée d’animateurs ont organisé plusieurs séances pour leur enseigner les bases et les techniques de la photographie. Notamment utiliser les réglages de l’objectif tels que la mise au point, la luminosité, la netteté. Et aussi les différents plans pour le portrait (américain, Italien), les cadrages et la proxiphoto.

Après analyse, tri et retouche est née la première exposition réalisée par ces photographes en herbes !

Rendez vous en 2025 pour une nouvelle édition !